Ce qu’il faut retenir en
synthèse pour l’instant :
Février 2013 :
Une étude a été commandée par la ville de Lille, la commune d'Hellemmes et LMCU
est confiée à un cabinet privé. « Des scénarios vont être arrêtés », glisse
Frédéric Marchand. Lui veut du logement mixte, des équipements publics et de
quoi dynamiser l'activité économique. « On devrait commencer à avoir les
premières pistes en juin. » Quand est-ce qu'il en discute avec les élus et la
population ? « Après.» La concertation vient dans un autre temps. « Il y a des
choses auxquelles on n'a pas pensé. Une fois que le cabinet aura fait des
propositions, nous en discuterons avec les élus et la population au travers
d'ateliers urbains. ».
Le
site sera « confié » à un promoteur immobilier. Pourra-t-il y faire ce qu'il
veut ? « Non », répond Frédéric Marchand, qui fait confiance au PAPA (pour Périmètre d'attente pour un projet
d'aménagement), lequel s'inscrit dans le cadre du Plan local d'urbanisme.
Questions :
Selon
les affirmations du Maire dans la presse, « Les premières pistes »
devaient être identifiées en juin 2013. Nous sommes aujourd’hui en janvier 2015,
soit 1 an ½ plus tard et toujours aucune annonce concernant la tenue d’ateliers
urbains. Nous allons interpeller le Maire à ce sujet.
ARTICLES
À Hellemmes, «ça ne se voit peut-être pas mais les
choses commencent à changer»
La Voix du Nord le 30/12/2014 par
Frédéric Marchand est maire d’Hellemmes
depuis la fin 2012 (en remplacement du démissionnaire Gilles Pargneaux). Mais
ce n’est que depuis le mois de mars dernier qu’on découvre véritablement sa
méthode. « On ne le voit pas forcément mais déjà beaucoup de choses
commencent à changer », dit-il. Tour et détour dans la commune associée au
bras de son premier magistrat.
Le gros chantier du mandat : faire d’H2D une
«filature» bis
Sous Gilles Pargneaux, Hellemmes a connu la
réhabilitation de la friche Mossley, devenue Parc de la Filature. C’est
quasiment la construction d’un nouveau quartier qui s’est faite là. Les travaux
ne sont pas terminés : on portera notamment une attention particulière en 2015
au suivi des travaux de la médiathèque. C’est un sujet dont on entend parler en
conseil communal depuis... 2001. Le gros chantier de Frédéric Marchand sera de
mettre en œuvre le même projet strucurant (concertation, réhabilitation...) sur
le site de l’ancienne imprimerie H2D
(rue Chanzy). D’autres chantiers, moins importants ceux-là, devraient jalonner
le mandat : il y aura la jardinerie Les
Compagnons des saisons (1,5 ha rue Faidherbe) ou encore le site Brunel.
Sur le site H2D, plus de 5 hectares de vie à inventer
après celle de l'imprimerie
Nord Eclair le 17/03/2013 par Emmanuel CRAPET
À
Hellemmes, l'après-Mossley s'est dessiné le temps de deux mandats et tout n'est
pas terminé. Or, on connaît le gros chantier de la prochaine mandature :
conquérir une friche encore plus importante, celle de l'ancienne imprimerie
H2D. On a fait un tour du propriétaire avec le maire.
1/ Hellemmes, terre de
friches. C'est un dossier que Frédéric Marchand a porté quand il était le
premier adjoint de la commune associée : Mossley et ses 3,6 hectares de friche
industrielle. Quasiment un nouveau quartier à faire émerger. L'entreprise a
annoncé la fermeture du site hellemmois en juin 2001. On livrera les derniers
logements, exactement douze ans plus tard, en juin prochain. Ce parc de la
Filature continue d'occuper le quotidien de celui qui est depuis devenu maire
d'Hellemmes, puisqu'il y habite. Cette fois, le périmètre est plus grand. D'un
côté, le parc Bocquet, de l'autre FCB et, au milieu, H2D, qui s'étend sur 5
hectares et demi (l'ensemble du territoire communal en compte 350). Sur le site
hellemmois, l'activité s'est arrêtée au printemps dernier. On se souvient
d'Héliogravure Jean Didier dans les années 80 et puis de Quebecor à partir de
2007 pour finir par H2D. L'imposant bâtiment qu'on voit depuis la rue Chanzy
abritait les machines. « Sur la fin, ils n'imprimaient plus que des prospectus
», raconte le maire. Depuis la rue Ferdinand-Mathias, on plonge sur les anciens
quais de chargement.
2/ La méthode proposée
par Marchand. Une étude (commandée par la ville de Lille, la commune
d'Hellemmes et LMCU, elle est confiée à un cabinet privé) a été lancée il y a
un mois et demi. « Des scénarios vont être arrêtés », glisse Frédéric Marchand.
Lui veut du logement mixte, des équipements publics et de quoi dynamiser
l'activité économique. « On devrait commencer à avoir les premières pistes en
juin. » Quand est-ce qu'il en discute avec les élus et la population ? « Après.»
La concertation vient dans un autre temps. « Il y a des choses auxquelles on
n'a pas pensé. Une fois que le cabinet aura fait des propositions, nous en
discuterons avec les élus et la population au travers d'ateliers urbains. »
3/ Quand le PAPA veille
au grain. Pour le parc de la Filature, avait été définie une zone d'aménagement
concerté : une opération publique d'aménagement de l'espace urbain. Pour H2D,
on procédera autrement : le site sera « confié » à un promoteur immobilier.
Pourra-t-il y faire ce qu'il veut ? « Non », répond Frédéric Marchand, qui fait
confiance au PAPA (pour Périmètre
d'attente pour un projet d'aménagement), lequel s'inscrit dans le cadre du
Plan local d'urbanisme. Et combien ? Pour l'instant, le propriétaire de
l'imprimerie (Valpaco) en veut 10,5 ME. Les Domaines doivent faire prochainement
une estimation.
4/ Un site qui cristallise
peurs et fantasmes. Des odeurs, du bruit, la peur d'une malveillante
intrusion... le site est gardé mais il alimente les conversations. On en a même
causé jeudi, en conseil. Des riverains avaient alerté les élus au sujet
d'odeurs nauséabondes. Frédéric Marchand a rassuré tout son petit monde. La
pollution ? Il y a celle liée à l'imprimerie et, peut-être plus en profondeur,
celle laissée par FCB qui a aussi utilisé le site.
Le périmètre
d'attente d'aménagement global est une aire inscrite au plan local
d'urbanisme (PLU) en France en vue d'un projet futur d'aménagement
LMCU et Hellemmes lorgnent sur les 5 hectares de
l'entreprise H2D
La Voix du Nord le 05/05/2010 par Sami
CHEBAH
Ce serait une « belle opportunité », pour reprendre les mots de
Gilles Pargneaux.
Pensez-donc, 5 hectares, en plein coeur de ville,
des projets déjà dans les têtes, du logement, une salle de sport polyvalente,
un accueil petite enfance. Mais - fini de rêver -, il reste une inconnue de
taille : l'entreprise H2D (ex-Quebecor), rue Chanzy, va-t-elle libérer ses 56
000 m² de terrain ? Pour le patron, rien n'est moins sûr. L'imprimerie H2D
travaille le papier, mais ne prépare pas encore ses cartons. Et pourtant. À
Hellemmes, ce déménagement est « un secret de polichinelle ! Tout le monde
est au courant, assurait hier Roger Maly, adjoint à l'urbanisme. Pas plus tard
que vendredi, ça a été évoqué avec les délégués syndicaux que nous avons reçus
pour le 1er Mai ». Quand, en juin dernier, Gilles Pargneaux rencontre
Dominique Donghi, président de H2D, c'est sans doute le feu d'artifice dans les
yeux du maire. Ce jour-là, le patron de l'imprimerie lui évoque l'hypothèse
d'un déménagement. H2D vient de faire l'acquisition d'une grosse machine et se
dit trop à l'étroit. Déjà, l'odeur de la terre fraîche attire les promoteurs
privés prêts à transformer le papier en briques. Héraut de la cause publique,
Gilles Pargneaux et la ville d'Hellemmes se promettent de garder la
« maîtrise foncière » de cette « opportunité », avec, en
papier calque, le projet de la filature Mossley. Tout est prêt ou se prépare.
La ville s'appuierait sur LMCU pour acquérir « à l'amiable, au prix du
marché » le terrain. La collectivité accompagnerait H2D dans la recherche
d'un nouveau site, dans la métropole. Le montage financier est élaboré : une
VEFA (vente en état futur d'achèvement) des logements financerait une partie
des aménagements publics. Un espace éducatif, un lieu d'accueil petite enfance
et même une salle de sport polyvalente sont envisagés. « On pense aussi
aux commerces de proximité, avec de l'artisanat et des activités
paramédicales », s'enthousiasme Gilles Pargneaux. En un mot « un
nouveau quartier », en plein coeur de ville. Sauf que. Sauf que le patron
de H2D est catégorique. Pour l'heure « aucune décision n'est prise. La
seule chose de vraie, c'est que nous avons fait l'acquisition d'une nouvelle
machine ». Des études sont en cours pour l'intégrer sur place.
« Rester sur site représente un investissement de 26 M E. Déménager nous
coûterait le double. » Soit 55 ME. H2D se laisse « jusqu'à juin, le
temps de finaliser les études, d'étudier toutes les hypothèses. Mais la plus
grande des probabilités est que nous restions. » « Comme je l'ai dit
à M. Donghi, c'est à lui de voir, note Gilles Pargneaux. Le déménagement est
une opportunité mais, vous savez, je suis pragmatique. Si H2D était mieux
ailleurs, nous sommes à leur disposition. S'ils restent, ils sont les bienvenus
! » Fin du suspense dans un mois.
Madame AUBRY a écrit sur Hellemmes.
Pour la
ville, ensemble
Pour le
logement : avec des
programmes de logements neufs, nous donnerons un nouveau visage à certains
secteurs de la commune, en particulier sur le site laissé vacant par
l’imprimerie H2D
Pour la
mobilité : nous
développerons les espaces publics et les modes de liaison douce (piétons et
vélos) pour mailler plus encore les quartiers de la commune
Pour nos
espaces verts et pour une ville propre : Nous souhaitons valoriser, qualifier et ouvrir tous
nos parcs publics. Le Parc Engrand et la promenade verte de la Chapelle
d’Elocques sont deux sites remarquables et feront l’objet
d’aménagements nouveaux en direction notamment des familles. Nous
inscrirons notre plan de fleurissement, dans une politique de développement
durable. Nous mettrons la priorité sur la propreté, en appelant davantage au
civisme de nos concitoyens et en développant de nouveaux.
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