Il faut sauver les abeilles !



OUI POUR L’IMPLANTATION
DE RUCHES SUR HELLEMMES.
PARC BOCQUET, TERRAIN IDÉAL !
Derrière la Villa Lisbeth, il y a un terrain disponible (ex tennis)
qui répond à toutes les exigences. Ce serait l'endroit rêvé !!!


Pourquoi est-il indispensable de sauver les abeilles ! http://www.one-bee.fr/


Les abeilles ont tendance à disparaître ?

C’est vrai, depuis une dizaine d’année, on observe une diminution du nombre de colonies et un affaiblissement. Les abeilles sont très importantes pour notre environnement. Elles participent à la vie de la nature, et font partie de ce que l’on appelle la chaine alimentaire. Sans abeilles, plus de fruits, ni de plantes qui servent à nourrir les Hommes, mais également de très nombreuses espèces animales.

Plusieurs causes peuvent expliquer l’augmentation de la mortalité des abeilles :

L'évolution du climat : Moins de pluie = moins de ressources en eau et en nectar.

Un environnement moins riche : Les prairies naturelles deviennent de plus en plus rares? Or une colonie est en bonne santé si les ressources sont variées et abondantes tout au long de l'année.

La pollution par les pesticides : Les agriculteurs utilisent souvent des insecticides puissants pour protéger leurs cultures des attaques d’insectes. Cela fait de grands dégâts sur les abeilles, puisqu’elles butinent des fleurs polluées.


Différents parasites et insectes : le parasite Varroa ou encore le Frelon asiatique sont de vrais menaces pour les colonies d’abeilles.


Pourquoi les abeilles sont-elles importantes à la vie ?

Tous les jours, nous mangeons des fruits et des légumes ? Des tomates, des haricots, des pommes, des cerises…

Comment sont produits ces fruits et ces légumes ? C’est en grande partie grâce aux abeilles.





Les abeilles servent à produire du miel, c’est bien ! Mais elles ont une mission encore plus importante : la pollinisation qui permet aux plantes de se reproduire. Pour tout être vivant, l’objectif est de se reproduire et d’assurer la survie de l’espèce. Pour les hommes, il s’agit de mettre au monde des enfants. Pour les plantes, il s’agit de produire des graines, des pépins, des noyaux… En tombant au sol, ils vont germer et donner naissance à de nouvelles plantes. Cela passe par la fécondation.




Quelles solutions pour essayer d’endiguer la disparition des abeilles ?

En voici une :

Les Amis du Rucher École Lillois http://www.asso-arel.fr/

Les Amis du Rucher Ecole Lillois- association loi 1901 fondée en 2011. A la suite de la création du Rucher-Ecole Lillois en 2009 qui a permis à de nombreux néophytes de s’initier à la pratique de l’apiculture et découvrir cet univers fascinant, l’A.R.E.L est née. Se former à l’apiculture, c’est génial, mais la pratique solitaire après une année de formation, ce n’est pas facile. Il a semblé nécessaire à certains élèves du Rucher-Ecole de garder le contact. L’association est née de ce constat, cette envie de prolonger l’expérience. Elle a aussi pour vocation de tisser des liens entre les différentes promotions, d’accueillir et de soutenir les nouveaux élèves du Rucher-école Lillois. Elle permet également à ses membres d’échanger, connaissances, expériences, conseils, matériels qui sont aujourd’hui si nécessaires à l’apiculture de loisir. Enfin, elle cherche à promouvoir l’apiculture par l’organisation d’actions propres ou en lien avec le Rucher-Ecole Lillois.
L’A.R.E.L, forte d’une quarantaine de membres (venant de toute la métropole lilloise mais aussi de plus loin), est active : réunions mensuelles, visites thématiques, commandes groupées de matériel, cours de perfectionnement et toujours des rencontres amicales et des retrouvailles émouvantes. Elle défendra toujours l’apiculture et les abeilles! Le Président, Claude KIRSCH

Hellemmes compterait 5 membres formés de cette association. Ils ont formé le Collectif des Apiculteurs Amateurs Hellemmois.



Pourquoi sont-elles indispensables à notre survie ?

Les abeilles assurent la pollinisation de 80% des plantes à fleurs et participent à la production de plus d'un tiers de la nourriture de l'Homme. Mais les abeilles ne vont pas très bien, les pertes sont considérables : jusqu'à 400 000 ruches ont été dévastées l'an dernier. Une catastrophe pour l'espèce mais aussi pour l'Homme.
Mais l'abeille est-elle dangereuse pour l'Homme? L'abeille n'est pas dangereuse car elle n'attaque que si elle est dérangée dans sa vie quotidienne. Les piqûres sont certes légèrement douloureuses mais inoffensives, excepté si l'on est allergique et en France c'est le cas d'une seule personne sur cent.
Non seulement les abeilles ne sont pas dangereuses mais elles sont indispensables à notre survie. Prenons une fleur de cerisier par exemple. Sans l'intervention des abeilles, elle resterait au stade de fleur mais nos petits insectes vont la transformer en cerise. Au départ, tous les fruits sont issus d'une fleur qui a été pollinisée. La fleur possède des étamines sur lesquels se trouvent les grains de pollen, l'équivalent de nos spermatozoïdes. Au centre, un pistil, et à son pied, les ovules. L'abeille butine le pollen des fleurs et le transporte sur ses pattes arrière. De fleur en fleur, c'est elle qui dépose le pollen sur le pistil, permettant la fécondation des ovules : c'est ce que l'on appelle la pollinisation.
Sans les abeilles, plus de pollinisation et donc plus de fruits. Un scenario envisageable si la mortalité des abeilles n'est pas stoppée. Si l'abeille domestique élevée par les apiculteurs décline, d'autres espèces d'abeilles sont également touchées : les abeilles sauvages. Alors nos récolteuses de nectar et de pollen sont-elles sur le point de disparaitre ? Pas encore mais les chiffres sont alarmants : le nombre de colonies d'abeilles a chuté de 10 à 30% en Europe et aux Etats-Unis. De quoi s'inquiéter pour nos assiettes car souvenez-vous : sans abeilles, adieu aux fruits ! Comment expliquer ce déclin? Une des causes de mortalité des abeilles : les pesticides. A l'origine, ils sont diffusés dans les champs pour protéger les cultures, des nuisibles. Mais ces produits sont toxiques et peuvent tuer les abeilles, ils affaiblissent leur organisme et les rendent vulnérables aux maladies. Une solution serait d'en utiliser moins ou de se servir de molécules moins nocives. La sauvegarde des abeilles est un véritable enjeu pour notre planète et pour le maintien de notre alimentation. Pour aider à maintenir l'équilibre et favoriser la biodiversité, les villes se mettent à installer de plus en plus de ruches. Paris en compte près de 300. Mais comment les abeilles peuvent-elles survivre dans la jungle urbaine ? Le plus incroyable, c'est que non seulement elles survivent mais elles y trouvent tout ce qui leur faut. En effet, en ville, il y a beaucoup de fleurs, de parcs et il y a moins pesticides. Et si vous aussi, vous voulez participer à la sauvegarde des abeilles, les beaux jours arrivent : sortez vos plantes à fleurs à l'extérieur de chez vous, les abeilles vont se régaler et à terme vous aussi.


Les abeilles, maillon essentiel de la biodiversité

Les abeilles sont des acteurs de la biodiversité. Leur présence est non seulement indispensable à la production nationale de miel et d’autres produits de l’apiculture mais aussi à la pollinisation et donc à l’agriculture. Les mortalités importantes d’abeilles enregistrées en divers points du globe et en France mobilisent la communauté scientifique, les professionnels et les pouvoirs publics. Dans ce contexte, le ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire prévoit de mettre en place un plan global pour une apiculture durable. Un ensemble de mesures visant notamment à encourager les apiculteurs à augmenter le nombre de colonies sur le territoire français.






Les colonies d'abeilles s'effondrent, la production de miel aussi !


La France n'a jamais si peu produit de miel depuis 20 ans, et ce malgré un regain d'intérêt pour l'apiculture et une demande forte, car les colonies d'abeilles connaissent des taux de mortalité inédits, dont sont en partie responsables insecticides et parasites.
"2014 a été la pire des années dans l'Histoire récente de l'apiculture française qui voit sa production baisser constamment depuis 20 ans", a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse Henri Clément, le porte-parole de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf).
"Avec seulement 10.000 tonnes l'an passé, cela correspond à une production divisée par trois depuis 1995", a ajouté cet apiculteur des Cévennes, en soulignant une demande soutenue qui se traduit par des importations en hausse (environ 30.000 tonnes).
Lors de leur bilan annuel, les responsables de l'Unaf ont de nouveau mis en cause "la surmortalité des colonies", ainsi que des "conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles", comme beaucoup de vent.
Selon des données recueillies dans une vingtaine de départements, la mortalité des abeilles, a atteint 50 à 80% dans de nombreuses zones des grandes régions de production comme Provence-Alpes Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
"Avant l'arrivée de certains pesticides dans les années 90, comme les néonicotinoïdes, la mortalité était d'environ 5%", a souligné Gilles Lanio, le président de l'Unaf. "Sur l'Ile d'Ouessant, elle est de 1 à 3%", a-t-il ajouté.
Face à la baisse continue et spectaculaire des récoltes, l'Unaf dénonce "le double langage du gouvernement qui dit défendre l'agro-écologie mais qui ne se donne pas les moyens de vraiment aider les apiculteurs".
En cause, la frilosité de l'Etat français pour demander une interdiction plus large des néonicotinoïdes dans l'Union européenne. Seules trois molécules sont prohibées à ce jour, et seulement sur certaines cultures.
"C'était une avancée, mais c'est très insuffisant car les substances en question restent dans le sol des années et si entre temps l'agriculteur sème une céréale d'hiver, il pourra les utiliser", explique Henri Clément.
Les céréales à paille semées en hiver, les betteraves et les traitements en forêt ne sont pas concernés par l'interdiction.
- Des moyens réclamés contre le frelon -
De nombreuses études ne cessent de montrer la nocivité des néonicotinoïdes sur les abeilles mellifères, mais aussi sur les pollinisateurs sauvages dont l'action est indispensable pour de nombreuses cultures.
Une étude publiée jeudi par la Commission européenne démontre que près de 10% des quelque 2.000 espèces sauvages d'abeilles européennes sont ainsi menacées d'extinction, et 5% supplémentaires le seront dans un futur proche si rien n'est fait.
Jeudi, dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité, les députés français sont allés dans le sens des apiculteurs en votant en première lecture, et contre l'avis du gouvernement, une interdiction de tous les néonicotinoïdes à partir de 2016. Une mesure saluée la Fondation Hulot ou Générations futures.
"Cela redonne de l'espoir aux apiculteurs, mais il faut que la France défende cette position au niveau européen car il y a suffisamment d'études qui prouvent maintenant que supprimer les néonicotinoïdes ne met pas en danger la production agricole comme les fabricants d'insecticides le prédisaient", a réagi Henri Clément.
Les apiculteurs jugent également insuffisante la lutte contre le frelon asiatique, présent désormais dans 3/4 du territoire français. "le ministre de l'Agriculture (Stéphane Le Foll, ndr) nous a promis que le frelon serait classé en danger sanitaire de classe 1", or "nous attendons depuis des mois", souligne Gilles Lanio.
Les professionnels s'inquiètent aussi de l'arrivée sur le sol français d'un autre parasite, le Cynips du châtaignier, venu de Chine et de plus en plus répandu.
Enfin, "le double langage concerne aussi les OGM en plein champ", avance Jean-Marie Sirvins, vice-président de l'Unaf: "partout où les OGM se développement, l'apiculture recule, car la monoculture intensive est néfaste pour les abeilles".

Vous aussi, vous pouvez aider les abeilles !!!






  • Cultivez dans votre jardin des plantes mellifères, riches en pollen et en nectar. Par exemple, la lavande, la bourrache, le trèfle, les coquelicots …. Les plantes aromatiques comme le thym, l’origan, la menthe ou le romarin sont également très appréciées des butineuses.
  • Réduisez le nombre de tonte pour permettre au trèfle de fleurir. Il est également possible de semer des mélanges de fleurs, souvent appelés « prairies fleuries » qui garantissent un apport varié de nourriture aux butineurs et sauront agrémenter votre jardin d’une multitude de couleurs.
  •  Plantez des haies constituées d’espèces variées,  plus profitables aux insectes et aux oiseaux que des haies mono-spécifiques comme le thuya. De plus elles offrent une véritable palette de couleurs qui évoluent au fil des saisons. Prenez garde à ne pratiquer la taille qu’une fois la période de floraison terminée.
  • En plantant du lierre qui a la particularité d’avoir une floraison tardive : il représente l’une des dernières ressources de nectar et de pollen pour les abeilles qui constituent les réserves pour passer l’hiver.
  • Et surtout, NE TRAITEZ PAS ! C’est sans aucun doute la règle numéro 1 pour accueillir les pollinisateurs : IL FAUT STOPPER L’USAGE DES PESTICIDES ! ! ! Il existe des solutions naturelles pour lutter contre les espèces envahissantes comme les pucerons ou d’autres parasites : purin d’orties, bouillie bordelaise et autres traitements à base de produits d’origine biologique. Enfin, sachez que la meilleure solution est de rétablir l’équilibre naturel en permettant aux prédateurs de s’installer dans votre jardin :la coccinelle ou le pince-oreilles sont inoffensifs pour les cultures mais s’avèrent de redoutables prédateurs du puceron,  les oiseaux sont de gros mangeurs de chenilles et de moustiques, le hérisson se délecte des limaces et des escargots…Arrêter l’usage des pesticides c’est aussi donner une chance à la nature !

 L'association les Amis du Parc Bocquet a invité le collectif des apiculteurs amateurs Hellemmois sur son stand lors de la prochaine fête champêtre du 24 mai prochain. Prenez date !




Alors, oui, les villes peuvent aider à la préservation des abeilles. 
Dites oui à l’implantation de ruches à Hellemmes !